Les « caprices » sont impossibles avant 6 ans…
Dernière mise à jour : 21 mars 2021
Par JEFF dans papapositive.fr

Avant 6 ans, il est impossible pour l’enfant de nourrir l’intention de manipuler ses parents ou de « faire exprès ». Donc lorsque nous évoquons les « caprices », ce sont en réalité les adultes qui prêtent des intentions à l’enfant, car ils raisonnent selon leur « maturité » et leurs croyances quant au concept de dominant/dominé.
Et après 6 ans alors ?
Préférez-vous penser que votre enfant vous « cherche » et vous « provoque » ou plutôt qu’il a besoin de vous pour continuer à développer sa capacité à accueillir ses émotions, en comprendre le sens, apaiser son stress,…?
Dès lors que nous nous sortons de la tête que les enfants sont des créatures malintentionnées et vicieuses et que nous les considérons plutôt comme des collaborateurs et futurs citoyens en cours d’apprentissage qui ont besoin de notre attention, de notre amour, de règles logiques, d’empathie et de modèles à imiter, alors le mot « caprice » disparaît naturellement de notre vocabulaire.
En revanche, si nous continuons à l’utiliser, nous forgeons une croyance négative qui se traduit aussi par la pose d’étiquettes (capricieux, impertinent,…) qui cristallisent un état. L’enfant se comporte alors comme nous croyons qu’il doit se comporter. Il devient ce qu’il n’est pas…
En effet, si nous sommes nous-mêmes hostiles, notre interlocuteur qui plus est si jeune, réagira selon des réflexes hostiles aussi.
Pour conclure, il faut effacer le mot « caprice » de notre langage. Voyons dans leurs oppositions des tentatives d’affirmation. Et persuadons-nous (car c’est le cas) que l’enfant a des besoins, des ressentis, mais qu’il ne sait pas forcément les expliquer ni les identifier ni comment les satisfaire.
D’ailleurs, c’est peut-être aussi le cas pour nous, adultes ? Alors, apprenons à développer notre empathie et transmettons leur.
